Laurine Bernier
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Une école avec du potentiel… mais énormément de désillusions !!!
Si vous êtes impressionné par l'accueil chaleureux lors des portes ouvertes ou séduit par une brochure prometteuse détaillant des cours captivants, ne vous laissez pas berner. Mon expérience en Master Communication et Marketing à l’IGC a été marquée par une série de déceptions et de frustrations que je me dois de partager.
Tout d’abord, l’implication et l’assiduité des étudiants, aussi exemplaires soient-elles, ne suffisent pas à compenser les nombreuses lacunes de l’établissement.
L’une des plus grandes sources de frustration réside dans le choix des formateurs. Il est difficile de comprendre quels critères de recrutement sont appliqués, si tant est qu’il y en ait. Alors que l’on exige des étudiants une posture professionnelle, certains formateurs arrivent en classe sans préparation, improvisant des cours souvent dépourvus de contenu pertinent ou utilisant des supports largement dépassés. Cela est d’autant plus choquant dans une spécialisation tournée vers le digital, où l’actualité et l’innovation devraient être au cœur des enseignements, mais cela serait tout aussi inacceptable dans n’importe quelle formation digne de ce nom. Certains formateurs, au lieu de dispenser un contenu structuré et utile, passent 1h30 à « raconter l’histoire de leur vie ». Résultat : aucun cours, aucun apprentissage concret, et un sentiment de temps perdu qui s’accumule au fil des semaines. Certains professeurs eux-mêmes ne connaissent pas les attendus de l’examen final. Comment les étudiants peuvent-ils espérer se préparer efficacement dans de telles conditions ? Ce manque de clarté et d’organisation reflète une gestion défaillante.
Ces lacunes soulèvent une question légitime : ces "formateurs" ont-ils passé un entretien d’embauche ou fait preuve d’une quelconque expertise avant d’être autorisés à enseigner à des étudiants en quête de professionnalisme et de compétences ? Sur deux années complètes, les formateurs réellement compétents, investis et soucieux de transmettre des savoirs utiles se comptent sur les doigts d’une main.
Ensuite, comment une école spécialisée en communication digitale peut-elle faire l’impasse sur des cours fondamentaux ? Pour ne citer qu’un exemple : la PAO ou le motion design ? Ces compétences ne sont-elles pas cruciales dans ce domaine ? Ces lacunes ne font que creuser l’écart entre les attentes des étudiants et les exigences réelles des employeurs. Attention, la faute ne revient pas nécessairement à l’école mais bien au certificateur Formatives, qui est à l’origine du référentiel.
À cela s’ajoute une pratique encore plus troublante : le fait que certains formateurs aient été incités à gonfler les notes des examens. Cela pose un problème sérieux quant à la crédibilité du diplôme.
Les étudiants, quant à eux, sont nombreux à réclamer des cours plus "profonds" et mieux adaptés aux exigences du marché actuel. Malgré plusieurs alertes transmises à l’équipe pédagogique, les évolutions restent trop lentes, et beaucoup d’étudiants en subissent les conséquences.
La communication entre l’établissement et le certificateur (Formatives) est également source de nombreux problèmes, ajoutant une couche supplémentaire de stress et d’incompréhension inutile pour les étudiants.
Cela étant dit, si vous choisissez de vous aventurer à l’IGC, sachez que vous en ressortirez grandi… mais peut-être pas de la manière que vous l'imaginez : vous développerez un mental d’acier, une patience inébranlable et une autonomie à toute épreuve. Après cette expérience, le monde du travail vous semblera presque paisible en comparaison.
Je tiens tout de même à remercier les rares formateurs qui, grâce à leur professionnalisme et à leur écoute, ont rendu ces deux années supportables.
J’espère sincèrement que l’IGC prendra ces remarques au sérieux et mettra en place des ajustements majeurs dans les mois à venir, pour le bien-être et l’avenir des étudiants... Malheureusement, certains en ont déjà fait les frais.